Je suis très heureuse de vous annoncer un
partenariat cher à mon cœur, celui qui vient d’être conclu entre Les Éditions
Miss Liky et le Centre
Altho.
Je suis une « vraie fan » de ce centre
multidisciplinaire, situé au coeur de Montréal, qui réunit de vraies belles personnes, thérapeutes
professionnels et sensibles à l’humain.
Le Centre Altho est né de la rencontre entre Sylvain
Rouchié, Sarah Berthet et Michael Harvey, tous trois diplômés en massothérapie
de la célèbre école Guijek, réputée pour la qualité de son enseignement holistique
depuis 1981.
Je vous annonce d’ailleurs que je vais prochainement
avoir le privilège de rencontrer l’un de ses fondateurs, Michael Harvey dans le
cadre des rencontres de Miss Liky.
Le Centre Altho est le premier centre spécialisé en
approches psycho-corporelles à Montréal et sa mission est simple : réunir dans
un même lieu différents professionnels en santé alternative afin d'accompagner leurs
clients de la manière la plus complète qui soit.
L'appellation "psycho-corporelle" désigne
toutes méthodes permettant d'appréhender l'être humain à la fois dans sa
dimension psychologique, énergétique et corporelle.
En conséquence, en plus d’offrir des services de
soins et de traitements à leurs clientèles comme la massothérapie,
l'ostéopathie, la réflexologie, le magnétisme, et la naturopathie, le Centre
Altho offre également différents ateliers, formations, stages, conférences et
autres activités.
Je suis très heureuse de ce partenariat et aurai à
cœur de partager avec vous sur ce blogue et sur ma page Facebook leurs
différentes activités.
Bon, la
rencontre d'aujourd'hui n'a pu avoir lieu mais ce n'est que partie remise !!...
Beaucoup d'autres choses vont sortir dans les prochains jours de ma "boîte
à rêves", soyez donc au rendez-vous !
Nouvelle
entrevue dans le cadre des rencontres de Miss Liky, je me rends à l’Association Sclérose en Plaques Rive Sud (ASPRS) rencontrer une personne extraordinaire
et très inspirante !
Je serai
accompagnée de Cédric Tavan, talentueux photographe au grand cœur qui saura
capter pour vous, toute l’émotion de ce moment.
Comme vous
le savez, mon voyage à Paris en octobre dernier a été une aventure humaine
extraordinaire. J’ai vécu des moments inoubliables et ai eu la chance de
rencontrer de belles personnes avec un cœur grand ouvert. Pour lire l’article
rédigé à mon retour, cliquez ici.
Mélanie
Dibetta, plus connue sous le pseudo de Miia, fait partie de ces rencontres et même si
vous la connaissez déjà un peu - car c’est elle qui a créé le personnage de
Miss Liky et qui a décliné les différents logos - j’ai eu envie de partager avec
vous son parcours tant il me semble inspirant.
J’ai
découvert le travail de Miia en 2013 sur Internet et j’ai très rapidement été
séduite par sa grande ouverture de cœur, par sa fraîcheur et par sa
spontanéité. J’ai retrouvé ces mêmes qualités lorsque je l’ai rencontré en
« vrai » et je fais le vœu que rien ni personne - pas même les
effroyables attentats survenus en France récemment - n’altèrent la personnalité
attachante de cette jeune femme. La joie, l’enthousiasme et l’amour sont les
meilleures armes face à la violence.
Miia vit de
sa passion.
C’est une phrase qui a l’air de rien comme ça et pourtant,
connaissez-vous beaucoup de jeunes gens qui s’autorisent à vivre de leur
passion ? Connaissez-vous beaucoup de parents qui laissent leurs enfants faire leur
propre choix de vie quand bien même cela ne correspond pas tout à fait au job
idéal qu’ils souhaitaient pour eux ?
Dans mon
expérience de thérapeute, j’ai rencontré beaucoup de jeunes adultes qui
embrassaient un rêve qui n’était pas le leur… " tu veux être réalisateur mon
fils ?? Mais ce n’est pas un métier ça… et puis ceux qui réussissent, y en a
pas beaucoup ...passe ton diplôme d’ingénieur, ce sera mieux…".
Plutôt que
de laisser l’enfant suivre la voie de son cœur - donc de son âme - on préfère se
fier aux « conseils » d’une conseillère d’orientation qui, regardant
ses statistiques, dit " mais vous n’y arriverez jamais si vous allez dans
cette voie ! " ou encore, « cette filière est complètement
bouchée vous savez ! ».
Depuis quand
une donnée statistique va décider de mes choix ? De mon bonheur ? De mon avenir ? Il n’y a pas
d’erreur, il n’y a jamais d’erreur, il n’y a que des expériences et que cette
expérience soit jugée "inutile ou mauvaise" dans la perception du parent, elle
est nécessaire à l’enfant pour apprendre et donc pour se construire.
Dans le cas
de Mélanie, elle a eu cette chance d’avoir des parents avec une grande
ouverture d’esprit, qui ont mis de côté leurs "peurs de
parents" et qui, tout en étant présents donc solidaires avec son projet, lui ont
donné la possibilité d’essayer….
Une enfance teintée de créativité
Mélanie grandit
à la campagne, dans un petit village français en Bourgogne. Elle se rappelle
qu’elle n’aimait pas être enfermée et qu’elle passait de longues heures avec
son frère, 4 ans plus jeune qu’elle, à jouer dehors, à s’inventer des
histoires, des mondes.
Passionnée
par le dessin depuis toute petite, elle avait l’habitude de réécrire des
histoires et de les illustrer à sa façon et dans les repas de famille, elle s’amusait
à faire des dessins que ses cousins ensuite coloriaient.
A l’école, Mélanie
se démarque par son côté créatif bien sûr et c’est au cours d’une conversation avec son
professeur d’art plastique que Mélanie comprend qu’elle peut faire de sa
passion, le dessin, un véritable métier. C’est le déclic.
La construction du rêve, étape par étape
Mélanie met alors
toutes les chances de son côté pour se rapprocher peu à peu de son rêve. A
l'âge de 15 ans, elle décide de quitter le nid familial et d’entrer en internat
pour suivre une formation de 3 ans afin d’étudier l’histoire de l’art et la
pratique du dessin. Une fois le Brevet
Technicien dessinateur en Arts appliqués en poche, elle décide de
continuer à se former pendant 2 autres années aux logiciels de graphisme, puis
d’apprendre à concevoir et à mettre en œuvre la réalisation d’un processus de
communication visuelle dans le domaine du multimédia. Elle obtient alors son BTS Communication Visuelle option Multimédia.
Une
conversation avec son professeur principal de l’époque provoque un second
déclic : "Et pourquoi ne pas te
lancer à ton compte" lui dit-il.
"Oui, et pourquoi pas ? Qu'est-ce qui me
retient d'essayer ? " se dit Mélanie.
A ce moment
précis, elle sent au plus profond d’elle-même que « c’est ça » ; il
n'y a plus de question à se poser, c’est clair et limpide, elle sera
illustratrice en freelance.
C’est ça
être à l’écoute de son intuition, donc de son cœur.
Des
personnes qui lui ont dit qu’elle rêvait en couleur ? Qu’elle n’y arriverait
jamais ? Qu’elle était bien trop naïve ?
Que c’était bien beau d’avoir un rêve mais qu’il fallait qu’elle puisse en
vivre !
Oui, Mélanie
en a rencontré des dizaines de personnes comme cela, mais cela n’a pas entravé
sa formidable détermination, sa soif d’apprendre, d’essayer, de tenter
l’aventure… « Au pire, si cela ne
marche pas, je travaillerai dans une agence de communication »
disait-elle.
Un développement fulgurant grâce à Internet
Octobre
2013, Mélanie a 20 ans et elle décide de se lancer.
Bien sûr que
les premiers mois ont été difficiles mais Mélanie grandit de ces difficultés
car elle comprend bien vite qu’elle ne pourra réussir en restant sur un marché
local. Elle doit s’ouvrir et commence donc à utiliser pleinement Internet.
Elle alimente régulièrement son blogue qu’elle avait créé lorsqu’elle était
étudiante et elle ouvre une page Facebook qu’elle nourrit sur une base
quasi-quotidienne… et c’est là que tout démarre réellement.
Aujourd'hui, 90 %
de la clientèle de Miia illustratrice provient d’Internet et des médias
sociaux.
Profitant de
cette entrevue, j’ai demandé à Mélanie qu’elle partage son ressenti lorsqu’elle
est en processus de création et voici sa réponse :
"Lorsque je dessine sur papier, je me sens
moi-même, détendue, complètement coupée du monde ; si je viens de vivre une
journée particulièrement stressante, il me suffit simplement de prendre
quelques minutes au calme et de dessiner pour moi et cela repart".
"Lorsque je procède à la colorisation du
dessin à l’ordinateur, c’est un tout autre sentiment qui me traverse ; je me
sens vivante, pleine d’inspiration. Je veux tout donner"
Du haut de
ses 23 ans, Mélanie vit donc de sa passion.
Tout en
étant profondément mature, responsable et professionnelle, elle a su garder son
âme d’enfant et c’est ce qui la rend si attachante.
Aujourd’hui, Mélanie mène son activité d’une main de maître. Elle aime se remettre en
question, se renouveler et accepte des projets d’une grande diversité.
Cette jeune
femme ira loin, c’est sûr !
Je partage avec vous sa citation favorite :
" Vous
ne pouvez rien faire dans l'art sans passion. " Marcel Salinas
Tout est dit
!
Merci
Mélanie, merci pour ta lumière, pour ta générosité, ton enthousiasme et ton
grand cœur, c’est un véritable privilège que de te connaître et de te savoir
engagée dans la grande famille Miss Liky !